mardi 29 juin 2010

G20 - les accords

La mine triste, les traits tirés, c’est comme cela que Nicolas Sarkozy est apparu au dernier G20 de Toronto.

Cet homme doit faire face à des attaques incessantes de la quasi-totalité des journalistes qui se déchaînent, sans aucune retenue, sur le Président de la République Française.

Le niveau pédagogique des Français à propos de l'économie est des plus bas dans le pays car les années socialistes ont ancré dans l’esprit des citoyens que l’argent suivra toujours car l'État veille.

On se rappelle quand François Mitterrand est arrivé au pouvoir, il a nommé Pierre Mauroy comme Premier Ministre. Ce dernier avait déclaré en formant le gouvernement : « l’économie n’est qu’une affaire de techniciens »

Il reste heureusement des Français pour comprendre que les mesures prises par la France sont salutaires pour le futur de la Nation.

Il est donc injuste d’assister à cette débauche de calomnies sur les plus compétents du gouvernement et d’entendre cette presse qui ne cesse de déformer les faits.

Au G20 de Toronto, les thèses Européennes ont été entendues, contrairement aux trop nombreux articles, que l’on pu lire dans la presse française.

Les grandes nations industrielles et les grandes économies émergentes se sont employées à trouver un équilibre.
Ils souhaitent que les déficits budgétaires des États soient réduits de moitié en trois ans, mais sans étrangler la croissance, « C'est la corde raide sur laquelle nous devons marcher », a déclaré Stephen Harper le Premier Ministre Canadien, hôte du sommet.

« Pour soutenir la reprise, il est impératif que nous poursuivions les plans de soutien existants (...) mais les pays développés doivent dans le même temps indiquer clairement que, à l'expiration de ces plans, ils remettront leurs finances en ordre », a-t-il ajouté.

« Le résultat du sommet reflète une large convergence autour de l'approche européenne", ont réagi les présidents de la Commission européenne José Manuel Barroso et du Conseil européen Herman van Rompuy. »
Les efforts mis en œuvre par la France et différents pays d’Europe ont donc été bien accueillis à Toronto.

La réduction des dettes souveraines doit être mise en œuvre malgré les critiques et manifestation d’inconscients.

Concernant la taxe bancaire, il a été décidé que cela serait fait à la carte, suivant les pays mais les banquiers ne perdent rien pour attendre car il sera toujours moins douloureux de faire payer les banques que d’augmenter les impôts sur des populations laborieuses.

Mais attention aux pays qui font barrage à la taxe bancaire - ils ont été peu touchés par cette crise financière parce qu'ils n'ont pas investi dans les subprimes « cela ne signifie pas qu'ils seront immunisées jusqu'à la fin des temps », a critiqué M. Strauss-Kahn

La Chine et l’Inde, usines du Monde, optent pour la croissance bien sur ces pays doivent écouler leurs productions et ont intérêt à avoir des clients qui ne se serrent pas trop la ceinture.
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Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a jugé qu'une réforme du taux de change du Yuan Chinois était très importante pour les États-Unis et pour l'économie mondiale et qu'un Yuan plus flexible était dans l'intérêt de la Chine.

« Les distorsions provoquées par le taux de change chinois dépassent de loin les
frontières chinoises et sont un obstacle au rééquilibrage mondial dont nous avons besoin
», a lancé Timothy Geithner.

Un yuan plus flexible permettra aux marchés de jouer un rôle plus actif sur la durée, facilitant une croissance mondiale durable et équilibrée.

En fait, si le fabricant veut être payé, il faudra bien qu’il laisse les moyens, à ces futurs clients, de faire des affaires.

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